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L’Écologie au centre de passage à Lyon

Fort de la co-présidente résidant dans le Rhône, Sophie Spennato, l’élu écologiste niçois Jean Marc Governatori a déroulé son programme pour les élections européennes de juin 2024.

Plus de pouvoir au parlement, non à la voiture électrique, éducation à la santé… Mais c’est sur la politique agricole commune que nous l’avons questionné. Favorable aux manifestations massives et pacifiques qui sont selon lui un outil démocratique efficace, il en a profité pour taper sur EELV pour clamer que “c’est incroyable qu’après 40 ans de présence médiatique, EELV soit parvenu à faire ennemies agriculture et écologie alors qu’elles devraient être fraternelles et complices !”.
Nous avons eu droit à une récitation et parmi ses propositions agricoles pele mele une agriculture avec des produits de meilleure qualité plutôt qu’une agriculture obsédée par la quantité, sera meilleure pour les agriculteurs, pour toutes les entreprises qui œuvrent pour elle, pour les consommateurs et pour l’image de notre pays qui doit devenir synonyme de qualité en tous domaines…. Les normes, c’est de la sécurité sanitaire pour tous… Soutenir le développement massif de la couverture végétale des sols l’hiver car elle favorise la vie des sols, l’infiltration des eaux et la captation du carbone… Interdire toute importation de produits agricoles aux contraintes environnementales et sanitaires moins exigeantes que celles imposées à nos paysans, c’est la base de la base… L’activité agricole est plus vaste que produire des denrées alimentaires : elle participe à la vie des territoires, elle est potentiellement grande recruteuse (pas de chômage il y a 60 ans grâce à cette activité), elle est éducative pour notre jeunesse, productrice d’énergies et génératrice de cadre de vie. Il y a moins de 500.000 agriculteurs en France, plus de 55 millions d’adultes résident dans notre pays : si chaque adulte en moyenne acceptait de dépenser 50€ de plus par an pour son alimentation française, cela représenterait une manne annuelle de près de 3 milliards d’euros. Manger vert et français c’est pas tellement plus cher finalement…

À voir si le monde paysan français entend ces messages pour les élections européennes du 6 au juin.