La fin de l’aventure présidentielle de Valérie Pécresse, marquée par un score décevant de 4,8% à l’élection présidentielle, soulève désormais des interrogations sur son avenir politique et celui de la droite française. Son parcours, de la surprise à l’effacement, incite à réévaluer les dynamiques au sein de son parti et des forces politiques en France.
Après avoir suscité l’étonnement en remportant l’investiture des Républicains, Valérie Pécresse a vu sa trajectoire s’éroder progressivement au fil des mois, pour finalement se conclure avec un résultat historiquement bas à l’élection présidentielle. Cette déroute de la droite traditionnelle soulève également des questions quant à l’avenir du parti Les Républicains dans le paysage politique français.
À la suite de cette déconvenue, l’attention se tourne désormais vers les élections européennes et la position que Valérie Pécresse pourrait y occuper. Cependant, sa candidature semble désormais compromise, laissant la place à d’autres acteurs au sein de ses alliés.
Parmi eux, Yann Wehrling, vice-président chargé de la transition écologique dans la région Île-de-France et poulain de Valérie Pécresse, se démarque en prenant les devants de la scène politique européenne. Annonçant mener la liste liste intitulée « Écologie positive et territoires », il rassemble plusieurs formations autour de lui, dont Écologie positive et CAP21. Cette initiative vise à défendre un « renforcement de la taxe carbone aux frontières », une « vraie constitution européenne » avec des articles faisant référence au climat, ainsi qu’un « plan d’adaptation au changement climatique ».
Ainsi, la déconvenue électorale de Valérie Pécresse à la présidentielle, celle-ci semble marquer un nouveau tournant dans sa carrière politique, laissant place à un nouvel impair avec une liste évaluée à 0,5% face à une kyrielle de petites listes vertes. « La droite la plus con du monde » reste une valeur sûre dans notre belle France.