Le maire de Pau et président du Modem, François Bayrou, a récemment été la cible de menaces de mort, ce qui l’a conduit à déposer plainte.
Le 11 et le 15 juillet derniers, deux lettres anonymes contenant des insultes et des menaces de mort ont été envoyées à la mairie de Pau. Le procureur de la République à Pau, Rodolphe Jarry, a confirmé la réception de ces courriers. En réponse, une enquête a été ouverte pour « outrages à personne dépositaire de l’autorité publique et menaces de mort au préjudice d’une personne détentrice d’un mandat électif », celle-ci ayant été confiée au commissariat de police de Pau.
Ce type de menace n’est malheureusement pas nouveau pour François Bayrou. Le président du Modem a indiqué qu’il reçoit en moyenne cinq à six lettres anonymes menaçantes par an. Dorénavant, il s’est engagé à porter systématiquement plainte pour chaque menace reçue.
Les premiers éléments de l’enquête, rapportés par France Info, révèlent que l’un des courriers était signé « NFP/Nemesis », une référence possible au Nouveau Front Populaire et à « Nemesis », un groupe d’extrême droite identitaire se revendiquant féministe. Un second courrier, reçu également au secrétariat de la mairie de Pau, était rédigé avec une écriture différente.
L’entourage de François Bayrou, âgé de 73 ans, a confirmé que ce dernier prend très au sérieux ces menaces et qu’il se conforme désormais à une procédure stricte de signalement à la justice. Le procureur Rodolphe Jarry a ajouté que le parquet de Pau avait déjà été confronté à des incidents similaires par le passé concernant François Bayrou, ce qui avait conduit à l’ouverture de plusieurs enquêtes.
Cette situation souligne une fois de plus les dangers et les pressions auxquels les élus locaux peuvent être confrontés, et renforce la nécessité de mesures de protection adéquates pour assurer leur sécurité.