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Drogue : Prison pour les consommateurs et armée dans les quartiers… Les propositions chocs de députés RN et Macroniste

Face aux récents épisodes de violence liés au trafic de drogue, des élus de différents bords politiques proposent des solutions inédites pour renforcer la sécurité. Jean-Philippe Tanguy, député RN, prône des peines de prison brèves pour les consommateurs de drogue, tandis que Karl Olive, député Renaissance, envisage un déploiement de l’armée dans certains quartiers sensibles.

Synthèse des propositions

Les affaires récentes autour du trafic de drogue et des actes de violence qui en découlent ont ravivé le débat sécuritaire. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a récemment évoqué une « mexicanisation » du pays face à ces tensions. Ce week-end, Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national, et Karl Olive, député Renaissance, ont chacun avancé des propositions qui, selon eux, pourraient permettre de freiner la montée de la violence.

Jean-Philippe Tanguy a ainsi plaidé en faveur de peines de prison, bien que de courte durée, pour les consommateurs de drogue, souhaitant que l’exemple d’autres pays soit suivi en France. « La consommation de drogue n’est pas une simple distraction », a-t-il affirmé lors de son intervention, rappelant que ces pratiques contribuent, selon lui, au financement des réseaux criminels.

De son côté, Karl Olive a proposé d’expérimenter l’intervention de l’armée aux côtés des forces de police dans certains quartiers, une mesure qui, selon lui, pourrait créer un véritable électrochoc. « L’intervention conjointe de la police et des militaires pourrait dissuader les trafiquants », a-t-il suggéré en citant Marseille ou Poitiers comme exemples.

Un contexte tendu et des réponses qui interpellent

Dans un climat de plus en plus tendu, marqué par de récents décès sur fond de narcotrafic, le ministre de l’Intérieur promet une riposte ferme et durable. Un texte législatif devrait ainsi être proposé au début de l’année 2025 pour renforcer la lutte contre le trafic de drogue.

Ces propositions soulèvent cependant de nombreuses questions quant à leur application pratique et leur impact sur les libertés publiques. Elles rappellent en outre une suggestion similaire faite en 2012 par Samia Ghali, alors élue à Marseille, et qui avait provoqué de vifs débats sans toutefois être retenue.