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Éric Ciotti veut couper dans la dépense publique « à la tronçonneuse »

Le président de l’Union de la droite républicaine (UDR), Éric Ciotti, s’apprête à présenter un programme économique marqué par des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Fasciné par le président américain Donald Trump et l’énergique président argentin Javier Milei, connu pour ses actions ultralibérales, Ciotti entend imposer une transformation profonde de l’État.

Un plan ambitieux de réduction des structures

Éric Ciotti propose de supprimer deux échelons administratifs majeurs, ne conservant que les communes et des “provinces”, qui remplaceraient départements, régions et métropoles. Ces provinces seraient administrées par des préfets aux pouvoirs renforcés, se substituant aux agences régionales de santé et aux rectorats. Parmi les mesures phares, son programme inclut la suppression de 100 000 normes administratives en cinq ans, ainsi qu’une simplification réglementaire ambitieuse.

Des coupes dans le social et l’écologie

Le programme défend aussi la suppression de plusieurs dispositifs emblématiques comme la loi SRU (relative aux logements sociaux), les zones à faibles émissions (ZFE), et le principe de précaution. Il entend par ailleurs abolir l’encadrement des loyers, instaurer un moratoire sur les diagnostics de performance énergétique (DPE) et revoir les obligations de l’État en matière de logement avec la suppression de la loi Dalo.

Objectifs financiers et réduction de l’administration

Éric Ciotti prévoit également une réduction du nombre de ministères à 10, la fermeture de 100 agences d’État et la suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Parmi ses ambitions : diminuer de 30 % le parc immobilier de l’État et réduire de moitié les budgets consacrés à l’audiovisuel public et à l’aide au développement.

Interrogé sur la cohérence entre ses propositions et celles de son allié, le Rassemblement national, Ciotti a souligné des convergences, notamment sur la suppression de structures publiques, tout en reconnaissant des divergences sur la réforme des retraites.

Une vision ultralibérale pour “libérer la croissance”

L’objectif annoncé par ses équipes est de réduire les dépenses publiques de 120 milliards d’euros en un an, avec une croissance espérée de 4 % à la clé. Pour illustrer cette détermination, le programme est accompagné d’images de tronçonneuses siglées UDR, symbolisant l’ampleur des coupes envisagées.