Paris, France – Dans une conférence qui s’est tenue hier lundi 17 juillet à Paris, Gauthier JOURNET, un Lyonnais de 58 ans, a annoncé son intention de verser la totalité de son héritage à des organisations de protection animale. Cette décision est le fruit de sa conviction profonde selon laquelle nous avons une dette envers les animaux en raison de notre mode de vie actuel.
Gauthier JOURNET, qui se décrit comme politiquement non engagé, a pris conscience depuis longtemps que notre façon de vivre impose un fardeau considérable sur les animaux, que ce soit à travers notre alimentation, mode de consommation ou nos loisirs. Pour s’acquitter de sa part de responsabilité, il est devenu presque végétalien depuis de nombreuses années, réduisant ainsi son impact sur les animaux pour les années à venir.
Cependant, il reconnaît que son passé, influencé par son éducation et les habitudes alimentaires françaises, lui confère également une dette envers les animaux. Afin de rembourser cette dette familiale envers les animaux, il a pris la décision audacieuse de reverser la totalité de son héritage, s’élevant à 150 000 €, à des associations de protection animale comme L214, WELFARM, Fondation Brigitte BARDOT, PETA (GB), GAIA (Belgique).
Son acte va au-delà d’un simple geste symbolique. Il soulève des questions morales plus profondes sur notre relation avec les animaux. Si l’on considère que les animaux font partie de l'”autrui” moral, il devient évident que l’humanité dans son ensemble porte une dette écrasante envers eux. Une dette qui ne cesse de croître chaque jour. Bien que nous ayons entendu parler de dettes envers la nature pour la destruction de notre environnement, la dette envers les animaux est souvent négligée. Pourtant, le nombre de victimes dans cette dette envers les animaux est stupéfiant. Gauthier JOURNET espère ainsi mettre en lumière cette dette souvent ignorée et inciter chaque individu ainsi que la société dans son ensemble à réfléchir à nos comportements envers les animaux.
Comment pouvons-nous cesser de leur causer du tort ? Comment pouvons-nous rembourser cette dette colossale envers eux ? Ces questions, bien que complexes, méritent une attention sérieuse. Gauthier JOURNET souligne que ce geste est un début, une étincelle pour encourager la prise de conscience et la remise en question de nos actions envers les animaux.
En annonçant publiquement son geste, il espère inspirer les autres à évaluer leur propre relation avec les animaux et à trouver des moyens concrets de rembourser cette dette collective. Le temps est venu, selon lui, de changer nos comportements et d’œuvrer ensemble pour un avenir où notre dette envers les animaux serait enfin acquittée.
La démarche est soutenue par Nathalie DEHAN, élue municipale et conseillère métropolitaine à la commission condition animale, et parrainé par Jean Marc GOVERNATORI, élu écologiste niçois, qui étaient tous deux présents hier aux côtés de Gauthier JOURNET.
Nous notons également la présence de :
– Philippe BOURIACHI, conseiller municipal et conseiller régional Île-de-France ainsi que co-porte-parole national du parti Écologie au centre ;
– Maité CORNILLEAU, qui représentait le parti Génération Animal ;
– Marie-Morgane JEANNEAU pour PETA Grande-Bretagne ;
– Dominique MAUER pour le refuge du domaine des Douages ;
– Johan VAN ROY pour GAIA ;
– Mireille BOUVIER pour l’association “Vers un monde meilleur” ;
– Lama BASBOUS pour RIPAÏ ;
– Anne-Laure MEYNCKENS pour Drôle De Zèbre.