Menu

On vous dit l'essentiel

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Gouvernement : Qui sont les gagnants et les perdants du remaniement ?

Ajustements au sein du gouvernement français : départs, arrivées et promotions

Le 43e gouvernement de la Ve République, n’est pas un tout nouveau gouvernement, mais des changements mineurs ont été apportés à sa composition. La Première ministre, selon certains journaux, aurait préféré un remaniement plus important, mais la ligne présidentielle a finalement prévalu. Voici les détails des entrées et des sorties.

Les gagnants :

– La promotion la plus notable concerne Gabriel Attal, qui devient ministre de l’Éducation nationale. Agé de 34 ans, l’actuel ministre du Budget est un prodige du macronisme, ayant gravi rapidement les échelons du gouvernement depuis son entrée en tant que secrétaire d’État en 2018. Son arrivée au ministère de l’Éducation nationale est plus en phase avec son statut politique.
– Autre gagnante : Aurore Bergé, actuelle présidente du groupe Renaissance (RE) à l’Assemblée nationale, a obtenu le portefeuille qu’elle réclamait depuis longtemps.

Les entrées de Sabrina Agresti-Roubache à la Ville, Philippe Vigier aux Outre-mer, Prisca Thévenot à la Jeunesse, Fadila Khattabi aux Personnes handicapées et Patrice Vergriete au Logement apportent également des profils politiques, rompant avec la tradition macroniste.

Thomas Cazenave, qui prend la responsabilité du Budget, et Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne à Matignon, apportent leurs compétences techniques avec une expérience solide des cabinets politiques.

Les perdants :

– Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Économie solidaire, quitte le gouvernement suite à l’affaire du Fonds Marianne, où la distribution de ses 2,5 millions d’euros a été critiquée pour son manque de rigueur.
– Trois autres personnalités issues de la société civile font également leurs adieux : François Braun à la Santé, Pap Ndiaye à l’Éducation nationale et Jean-Christophe Combe aux Solidarités. Le changement marque la fin de la préférence pour les profils issus de la société civile, jugés insuffisamment performants par certains.
– Jean-François Carenco, ministre chargé des Outre-mer, et Olivier Klein, élu local de Seine-Saint-Denis à la Ville et au Logement, n’ont pas réussi à s’imposer et quittent également leurs postes. Geneviève Darrieussecq retourne à son mandat de députée MoDem des Landes.

Changements de poste :

– Bérangère Couillard, ex-députée RE de Gironde, passe du ministère de la Biodiversité à celui de ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes. Sarah El Haïry, ex-députée MoDem de Loire-Atlantique, prend sa place à la Biodiversité en tant que ministre déléguée.

Ceux qui restent :

– Franck Riester, ministre des Relations avec le Parlement, et Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, conservent leurs postes malgré les critiques et les incertitudes.
– Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, reste en fonction malgré les turbulences liées à sa mise en examen et son geste controversé à l’Assemblée.
– Christophe Béchu reste ministre de la Transition écologique, un poste jugé prioritaire pour le gouvernement.

Ces ajustements marquent un tournant dans la composition du gouvernement, avec l’arrivée de profils politiques et le départ de certaines personnalités de la société civile.