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Européennes 2024 : Nicolas Dupont-Aignan ne se présentera pas

Dans le paysage politique français, les élections européennes de cette année s’annoncent comme un véritable casse-tête pour certains partis, et notamment pour Debout la France. Nicolas Dupont-Aignan, leader de ce parti souverainiste, a annoncé ce mardi qu’il ne présentera pas de liste pour ce scrutin, malgré des mois de préparation et une volonté affichée de participer activement au débat européen.

Les sondages, peu encourageants pour Debout la France, créditaient en effet le parti d’environ 2 % des intentions de vote, un score insuffisant pour garantir une présence significative au Parlement européen. Face à cette réalité, Nicolas Dupont-Aignan a préféré faire preuve de lucidité en renonçant à cette course électorale.

« Il y a plein de listes », a-t-il sobrement expliqué sur Europe 1, soulignant ainsi la densité de la compétition et la difficulté de se démarquer dans un paysage politique européen de plus en plus fragmenté.

Dans ses déclarations, le député de l’Essonne a également souligné l’importance de son rôle à l’Assemblée nationale, où il estime pouvoir mieux défendre ses idées dans le contexte actuel de crise économique et de tensions géopolitiques, notamment entre l’Ukraine et la Russie.

Outre ces considérations stratégiques, des obstacles financiers ont également pesé dans la balance. Nicolas Dupont-Aignan avait déjà signalé il y a quelques semaines un manque de financement, avec un déficit d’environ un demi-million d’euros pour mener une campagne européenne. Un montant considérable pour un parti de taille modeste comme Debout la France.

Ce retrait de la course aux européennes intervient dans un contexte où les intentions de vote pour les partis souverainistes semblent faibles. En effet, outre les listes d’extrême droite menées par le Rassemblement National et Reconquête !, d’autres figures de la sphère souverainiste, telles que François Asselineau ou Florian Philippot, peinent à dépasser les 0,5 % dans les sondages.

À moins de deux mois du scrutin, l’absence de Debout la France marque ainsi un tournant dans la campagne européenne, confirmant une fois de plus la difficulté pour les partis dits “petits” de se frayer un chemin dans un paysage politique déjà encombré par de nombreuses listes et des enjeux complexes.