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Flavio Dalmau, le jeune qui monte

Présent à la réunion publique et soirée de lancement de la campagne européennes de la liste Écologie au centre, conduite par Jean Marc Governatori, ce samedi 6 avril à Paris. Nous avons pu rencontrer Gildas Vieira de France autrement, Swanni Tomalak de Génération animal, Alexis Boudaud d’Écologie autrement, Juliette de Causans pour Europe Ensemble, Roger Mir pour Pays Unis  et surtout Flavio Dalmau qui représentait “Les jeunes écologistes”  qui a particulièrement retenu notre attention par son profil et qui a volontiers répondu à nos questions :

L : Quel âge avez-vous ?

Flavio Dalmau (FD) : Alors j’ai 20 ans. J’ai eu un peu d’hésitation parce qu’à chaque fois je crois que j’ai encore 18 ans mais pas du tout (rires)

L : Oui parce que vous avez commencé la politique assez jeune quand même ?

FD : Très très tôt

L : Vous avez commencé quand ?

FD : Au moment de la présidentielle 2022. C’est vrai qu’il faut un gros égo pour faire ça quand même (rires)

L : Et un peu de courage aussi, un peu d’audace on va dire

FD : Oui c’est sûr. C’est d’ailleurs là où j’ai échangé pour la 1ere fois avec Jean Marc. On s’était un peu parlé au sujet de la primaire des écolos, et c’est là qu’on a eu notre premier contact.

L : Et pourtant vous n’avez pas participé à la primaire…

FD : Non. En fait la primaire des écolos m’avait exclue, entre guillemets, de la primaire

L : Ah pas cool (rires)

FD. : Non pas cool, mais venant d’eux, c’est un peu normal on va dire. Et voilà on [avec Jean Marc Governatori] s’était rencontré et on avait échangé à ce moment-là

L : Ça fait depuis quand que vous vous êtes intéressé à la politique ? parce que vous vous êtes lancé à 16 ans c’est bien ça ?

FD : Oui c’est ça je me suis lancé vers 16 ans. Alors la politique ça fait vraiment longtemps. En fait, depuis que je suis tout petit je ne sais pas, j’ai ça dans le sang, c’est une passion…

L : Un peu familiale ?

FD. : Non pas nécessairement. C’est comme quelqu’un qui aime le foot, c’est un peu inexplicable.

L : Donc depuis gamin c’est la politique ?

FD. : Exactement

L : Et votre engagement de ce que j’ai compris c’est vraiment plutôt dans l’écologie, c’est ce qui vous a amené, porté à vous lancer ?

FD : Alors oui et non. Aux dernières élections législatives j’étais candidat dissident de LREM, donc de la majorité présidentielle. Je l’ai quitté après parce qu’on a eu des désaccords, et je suis très heureux de l’avoir quitté car la politique climatique actuelle n’est pas du tout à la hauteur des enjeux. Et du coup après j’ai rejoint l’écologie, même si j’étais déjà pas mal impliqué dans l’écologie vu que mon programme aux législatives avaient 90% du programme que porte aujourd’hui l’Ecologie au Centre, ou d’autres partis écologistes. Après j’ai donc rejoint EELV mais on a eu une dissension en rapport au rapprochement avec la LFI.

L : La formation de la NUPES ?

FD. : Oui voilà. A partir de ce moment-là, on a fait une scission, entre guillemet, entre les jeunes écologistes et on a créé notre mouvement.

L : Ok ça marche. Donc l’écologie a toujours fait partie de vos engagements mais ce n’était pas l’élément central ?

FD : C’est ça. Après j’ai toujours défendu l’écologie. Cela a toujours constitué un axe majeur de ma campagne. J’ai toujours eu cette vision qu’il ne faut pas un programme avec une thématique écologique. L’écologie doit être globale, sur l’économie, la sécurité, sur le travail, dans l’éducation… que ce ne soit pas juste une rubrique du programme.

L : Une vision transversale ?

FD : Oui exactement

L : Donc vous êtes passé par la Macronie, mais avez-vous été personnellement proche de Macron ?

FD : Alors proche de Macron non. J’ai été proche de quelques ministres, mais non je n’allais pas faire des bouffes avec lui (rires)

L : Plutôt une convergence idéologique alors ?

FD. : Oui c’est ça.

L : Vous avez créé et présidez votre propre parti politique ?

FD : Oui, je préside les « Jeunes éco », comme je vous disais c’est une scission des jeunes écologistes d’EELV. On a rendu notre carte et cela a créé une division au sein du parti, ce qui a produit cette nouvelle entité, et on est maintenant complètement indépendant d’EELV. On a plus rien à voire avec eux, c’est juste que la majorité de nos membres ont fait partie de ce mouvement-là.

L : Si vous deviez définir votre parti, ce qu’il représente, comment le feriez-vous ?

FD. : Nous vraiment ce qu’on défend, la base fondamentale, c’est que l’écologie est juste écologiste. Ça veut dire qu’on est pas de gauche, on est pas de droite, et que l’écologie doit s’émanciper pour devenir elle-même un courant politique. Et c’est vraiment le prisme de base qu’on a au sein de notre mouvement.

L : Et pourquoi avoir rejoint la liste Ecologie au Centre de Jean Marc Governatori ?

FD : Alors c’est drôle, car initialement je n’étais pas sur la liste de Jean Marc. J’étais sur la liste d’Antoine Waechter, mais c’est juste qu’on trouvait ça débile d’avoir plusieurs listes dissidentes qui portent, au fond, le même projet. Et donc Jean Marc s’est, non pas imposé, mais a démontré que sa liste était la plus à même de faire le meilleur score et de porter cette voix. Donc on a poussé pour se greffer toutes et tous sur la liste de Jean Marc. Après on a les mêmes idées politiques, on a les mêmes combats donc c’est naturel.