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Macron reste favorable à l’instauration d’une « part de proportionnelle »

Dans une interview accordée à La Tribune Dimanche et La Provence, le président Emmanuel Macron réitère son engagement en faveur de l’introduction d’une dose de proportionnelle aux élections législatives avant la fin de son mandat présidentiel, à condition qu’une majorité se dégage en faveur de cette réforme.

Depuis des décennies, la question de la proportionnelle alimente les débats au sein de la classe politique française. Macron, fidèle à sa position, estime que l’introduction de la proportionnelle serait bénéfique pour la démocratie. “C’est l’engagement que j’ai pris. Je pense que ce serait bon pour la démocratie”, déclare-t-il dans l’interview.

Cette volonté présidentielle de réformer le mode de scrutin législatif s’inscrit dans une lignée de promesses électorales. Déjà en 2017, Macron avait promis d’introduire une “dose de proportionnelle”. Lors de la campagne électorale de 2022, il avait réitéré son soutien à cette idée, allant même jusqu’à ouvrir la possibilité d’une proportionnelle intégrale.

Cependant, au sein même de sa majorité, le soutien à cette réforme n’est pas unanime. Si Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, lance des concertations sur le sujet et se montre favorable à une dose de proportionnelle, certains membres du camp présidentiel, comme le chef des députés Renaissance Sylvain Maillard ou la ministre des relations avec le Parlement Marie Lebec, y sont opposés.

Dans cette interview, Emmanuel Macron aborde également d’autres sujets sensibles, tels que la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels successifs. Bien qu’il affirme ne pas vouloir changer la Constitution à ce sujet, il exprime des réserves sur cette limitation, arguant que cela restreint la liberté des électeurs.

Interrogé sur la situation de majorité relative à l’Assemblée nationale depuis 2022, Macron reconnaît que cela a pu compliquer le débat parlementaire, mais il souligne également que cela a permis de faire avancer des réformes. Il affirme que cette situation “nous oblige à trouver des compromis”, tout en se disant prêt à “tirer les conséquences politiques et institutionnelles” si une motion de censure devait être votée par l’opposition.