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GOVERNATORI VEUT BANNIR LES MÉCHANTS

En réaction à la tragédie ayant coûté la vie à une jeune femme prénommée Philippine, Jean-Marc Governatori, élu écologiste niçois et coprésident du parti “Écologie au centre”, a relancé le débat sur deux propositions radicales en matière de sécurité. Dans un communiqué envoyé à la presse, il propose la création de prisons sur des îles françaises inhabitées pour les multirécidivistes et criminels, ainsi qu’une mesure inédite pour les individus sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), qui refuse de quitter le pays.

Des prisons insulaires pour certains multirécidivistes et certains criminels

La première proposition du responsable politique consiste à construire des prisons sur des îles inhabitées pour y bannir certains multirécidivistes et certains criminels. Jean Marc Governatori insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de réintroduire une forme de bagne, mais plutôt d’une solution sécuritaire à destination de ceux qu’il considère comme incorrigibles. Selon lui, l’enfermement de ces délinquants loin du continent pourrait prévenir de nouveaux drames comme celui de Philippine.

Un bannissement des OQTF vers des îles aménagées

La deuxième mesure défendue par l’élu écologiste s’attaque au problème des OQTF, qu’il rebaptise “IQTF” (Invitations à Quitter le Territoire Français) en raison, selon lui, de leur manque d’effectivité. Il propose ainsi de bannir ces individus sur une île française inhabitable qu’il s’agirait d’organiser pour y accueillir ces personnes. “Ils veulent rester sur le territoire français, ils le seront”, ironise-t-il, en suggérant qu’ils puissent être relocalisés sur ces terres isolées.

Entre réalisme et provocation

Jean-Marc Governatori n’en est pas à sa première proposition controversée, et sa position en faveur d’une écologie centriste le place parfois à contre-courant des partis traditionnels. En insistant sur le lien entre sécurité et immigration, il fait le pari de placer la question de la protection des citoyens au cœur de ses priorités, quitte à proposer des solutions drastiques.

Ces propositions suscitent évidemment des réactions contrastées, certains y voyant une réponse pragmatique face à l’impuissance de l’État à appliquer les OQTF, tandis que d’autres dénoncent des mesures contraires aux principes républicains et aux droits de l’homme.

Ce communiqué relance un débat plus large sur la gestion des multirécidivistes et des individus sous le coup d’une OQTF, dans un contexte où l’exaspération d’une partie de la population face à l’insécurité s’accroît. Cependant, l’élu écologiste semble conscient du caractère extrême de ses propositions, en précisant qu’elles sont “à débattre” et que ce sera au Parlement de les “peaufiner”.

Reste à savoir si ces idées, largement inspirées de mesures historiques et parfois perçues comme rétrogrades, trouveront un écho dans les institutions et auprès du grand public.